Herasme hier au soir avait reçu un petit mot comme quoi elle devait, si elle le voulait bien, rejoindre Kazuki le lendemain soir au coin tranquille. Herasme se doutait bien de quoi voulait parlait Kazuki, malgré la réticence de Tinker, Herasme était bien décidé à venir au rendez-vous.
Le lendemain, tard le soir, Mlle Morgan se dirigea vers le coin tranquille. Comme à son habitude elle marchait les pieds nus. Autour d’elle des petites animaux l’entouraient. Elle les caressait les laissant partir dans la foret et dans hautes herbes. Herasme, aimé la nature et cela se voyait, quand elle arrivant les fleurs, les roses se rouvrirent, laissant apparaître leur couleurs éclatante sous les rayons de la lune d’argent.
Au loin on entendait les hululements d’un hiboux, donnant un certains rythme au pas de Mlle Morgan.
Herasme marchait doucement, elle était encore fatiguée, et elle allait mettre encore plus de deux semaines à reprendre toutes ses forces.
Le vent faisait voltiger les nouvelles mèches blondes de Herasme. Ces mèches d’ordinaires noirs de jais changeaient de couleurs quand elle consumait son énergie, « brûler », comme elle aimait le dire. Cette couleur lui donnait un aspect angélique qui s’accordait bien avec sa robe noir émeraude, qui se fondait dans les ombres des arbres.
Mlle Morgan arriva enfin au point de rendez-vous, la fontaine. Cette fontaine était connue pur changer d’aspect selon l’humeur de la personne qui l’entourait. Quand elle arrivât, la fontaine qui a d’ordinaires une couleur bleuâtre se changea en rayons rouges et oranges, éclairant les bancs et les rangs de rosiers. La fontaine était morte mais sa lumière ne faiblissait pas. Voila ce qu’était Herasme à ce moment la, une puissance affaiblie mais loin d’être morte…
Quand kazuki lui parla.
Je suis désolée mais je dois t'expliquer.
Herasme n’empêchait pas ses élèves de la tutoyer mais la Kazuki avait un mauvais choix…
Herasme s’assit à coté de kazuki regardant encore les couleurs chatoyantes qui ondulaient sous l’eau éclairant son visage de reflets dorés.
Je t’écoute…
