Première rencontre... (PV... Cameron Dolf)

Nombre de messages : 14 Age : 32 Date d'inscription : 02/06/2006

Vêtu chaudement, Cameron sortit du château alors que la lune était déjà haute dans le ciel. Ses rayons éclairaient le parc d'une lumière fantomatique rendant le lieu bien étrange. Il marcha doucement, chacun de ses pas créant un écho dans le silence de la nuit. Un vent glacé vint lui chatouiller le cou, lui donnant un frisson désagréable. Le jeune homme redressa sa cape avant de jeter un regard derrière lui. Le château se dressait là, dans toute sa majesté. Plusieurs fenêtres étaient allumées, malgré l'heure tardive, éclairant un faible espace. Sûrement des élèves faisant la fête ou révisant à la dernière minute ... Le jeune homme haussa les épaules avant de reprendre son chemin.

Il s'était réveillé après un horrible cauchemar, et il ne put se rendormir. Il avait donc décidé de sortir prendre l'air pour réfléchir un peu. Nouveau venu, Cameron ne connaissait que très peu d'endroit. Il marchait donc sans but précis. Arrivant sur le haut d'une petite colline du parc, il aperçut une forme liquide à quelques mètres de là. La lune se reflétait dans le lac, déformée par les vaguelettes crées par le vent. Le jeune homme reprit sa marche pour s'approcher de l'eau. Arrivé sur la rive, il s'accroupit et toucha le liquide du doigt qui s'avéra glacé. Le jeune homme se redressa pour contempler le lac qui maintenant était recouvert de petites plaques de givre. Il soupira se qui produit un nuage de buée.

Alors qu'il réfléchissait à son rêve, Cameron entendit des pas derrière lui. Méfiant, il ne se retourna pas tout de suite. Puis l'inconnue l'interpella. D'après sa voix, c'était une jeune femme. Le jeune homme se décrispa un peu mais ne répondit pas à la question, trouvant inutile de répondre. Puis l'inconnue reprit la parole après quelques secondes de silence, ce qui décida Cameron à se retourner. Il se retrouva devant une jeune femme plutôt jolie, les rayons de la lune rendant sa peau d'une blancheur assez inhumaine. Celle-ci lui sourit avant de regarder ses yeux d'un étrange façon. Cameron reconnut tout de suite ce regard. Amusé par la situation, il bascula légèrement la tête sur le coté, regardant fixement l’inconnue avec un sourire en coin.

- Oui, je suis en effet nouveau ici, répondit il pour rompre le silence qui devenait pesant.

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Les yeux fixés sur l'inconnue, Cameron détaillait les moindres recoins de son visage. Il devait l'admettre, la jeune femme était vraiment très belle. Elle avait un visage d'une symétrie parfaite, avec un petit nez fin, des yeux magnifiques, une peau blanche accentuée par les rayons de la lune, et des cheveux fins, soyeux et d'un blond presque blanc. Puis les yeux du jeune homme descendirent pour contempler le corps de l'inconnue sans même qu'il sens rendre compte. Elle était habillée d'une longue robe blanche qui faisait ressortir ses traits féminines d‘un beauté éblouissante. Deux ailes blanches sortaient du dos de la jeune fille qu’il n’avait pas vu à cause de l’obscurité. Sous le coup de la surprise, Cameron recula d’un pas, puis se ressaisit très vite. Il n’était pas habitué à voir des personnes différentes de lui. Lui qui avait toujours vécu dans l’ignorance du monde magique, avait encore beaucoup de choses à apprendre…

La jeune femme se présenta en s’inclinant avec grâce. Cameron releva la tête et la regarda droit dans les yeux. Kazuki ce nom lui allait très bien. L’élève lui demanda son propre nom. Le jeune homme ne voulant pas répondre, continua de la regarder avec ses yeux intensément gris. La jeune femme refit une tentative mais Cameron ne voulut pas répondre. En tout cas, pas tout de suite. Il tourna la tête vers le lac qui était entrain de dégelé. C’était une image étrange de voir ces petites plaques de givre fondrent et se mélanger avec l’eau. Le vent était toujours aussi glaciale. Le jeune homme redressa un peu plus sa cape avant de se retourner vers Kazuki. C’est à ce moment là, que l’élève lui fit un compliment sur ses yeux. Cameron de pu s’empêcher de sourire en voyant la jeune femme rougir. Pas par méchanceté, juste qu’il était si habitué de voir les gens regarder et complimenter ses yeux qu’il trouvait cette situation amusante. Il s’inclina soudainement et se présenta :

- Enchanté de vous connaître Kazuki. Je me nomme Cameron. Au faite, merci pour le compliment, compléta t-il avec un petit clin d’œil.

Puis sans s’occuper de la jeune femme, il se tourna vers le lac, et s’assit sur l’herbe bercée par le vent. Il ramena ses genoux contre lui, et il posa son menton, les yeux fixés sur l’eau. Ce rêve, c’était toujours le même qui revenait sans cesse. Il n’en pouvait plus de revoir sa mère sur son lit de mort. Repensant à ses tristes souvenirs, une larme coula sur sa joue.

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Une bourrasque de vent fit voler les cheveux bruns de Cameron ainsi que ceux de Kazuki, les faisant voltiger dans l’air. Une vaguelette plus grosse que les autres vint lécher le bout des chaussures du jeune homme qui gardait les yeux fixés sur l’étendu d’eau. Plusieurs minutes passèrent dans un silence presque total , laissant les deux jeunes élèves réfléchir en paix. Puis Cameron sentit la jeune femme l’effleurer doucement l’épaule. Un frisson le parcourut à ce contacte. Il ne porta tout de même pas son regard sur Kazuki. Celle-ci se pencha délicatement et lui murmura de sa voix douce et enchanteresse de ne plus pleurer. Pourquoi ? Pourquoi ne plus pleurer alors qu’il souffrait ? Le jeune homme regarda des ses yeux gris la jeune élève et remarqua avec surprise qu’elle semblait chambouler. Pour accentuer sa surprise, elle lui agrippa sa robe et la serra dans ses poings fermés. Du revers de sa manche, il essuya la petite larme qui s’était légèrement gelée formant un petit cristal à la lumière de la lune.

Cameron soupira. Tant de questions sans réponses venaient se chambouler sans cesse dans sa tête… Après un gros soupir qui forma un nuage de buée, le jeune homme se leva, épousseta sa cape ainsi que sa robe puis regarda Kazuki qui était restée accroupi.

- Veux-tu te promener avec moi ? demanda t’il en montrant d’un signe de tête la rive du lac.

Il avait employé le tutoiement comme l’avait fait la jeune femme avant lui. Un étrange sentiment le parcourut. Comme si toute sa vie il avait connu Kazuki, alors qu’il n’y a pas même une heure, il ne la connaissait pas. Mais une chose s’était passée entre eux. Il ne savait pas quoi mais il en était presque certain que se n’était pas insignifiant. Le jeune homme inspira une bouffée d’air fraîche en attendant la réponse de la jeune élève.

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Cameron aida la jeune femme à se levée, ravi que celle-ci ai accepté son offre. Un nouveau frisson le parcourut au contacte de sa peau qui se révéla extrêmement douce. Un sourire niais se dessina sur son visage, et lorsque la jeune élève commença le début de la promenade, le jeune homme ne la suivit pas tout de suite. C’est qu’au moment où Kazuki lui prit la main pour avancer qu’il reprit ses esprits. Le vent s’était un peu réchauffé et on pouvait voir sur l’horizon une douce lumière. Le soleil n’allait pas tarder à ce lever. Cameron n’avait pas vu le temps passé tellement il était submerger pas ses pensées noires. Une bourrasque de vent fit soulever les deux capes des jeunes élèves ainsi que leur cheveux. Un léger sourire aux lèvre, le jeune homme rattrapa Kazuki qui avait prit quelques mètres d’avance.

Ils prirent un chemin qui longeait le lac, main dans la main et silencieux. Dans une soudaine envie, Cameron défit ses lacets puis enleva ses chaussures ainsi que ses chaussettes qu’il prit à la main et marcha pieds nus sur le sable fin et doux qui entourait l’eau. Pour répondre au regard surpris de Kazuki, le jeune homme haussa simplement les épaules. Il aimait beaucoup marcher dans le sable, sentir les minuscules grains glisser sous ses pieds. Pendant plusieurs minutes ils marchèrent, se lançant des regards, mais toujours silencieux.

Le duo arriva sur une plage particulièrement belle où un petit ruisseau provenant de la forêt aux alentours, venait se jeter dans le lac. Une végétation assez dense s’était installée autour de l’eau : il y avait des roseaux qui tanguaient sous les bourrasques du vent, des nénuphars avec ou sans fleur, et plusieurs autres espèces de plantes aquatiques. Un sourire se dessina sur les lèvres de Cameron. Cet endroit était parfait. Lâchant la main de Kazuki, il s’approcha du ruisseau et s’arrêta à seulement quelques pas. Il défit alors sa cape qu’il étendit non sans difficulté à cause du vent, sur le sable, créant une simple mais confortable couverture. Le jeune homme s’y assit en soupirant de soulagement puis fit signe à la jeune femme de venir s’installer à coté de lui. Et c’est ce qu’elle fit.

Cameron jeta un regard bizarre sur les ailes de Kazuki, toujours pas habitué à cette « étrangeté » … Le jeune homme se demanda si dans ce monde, il existait d’autre chose dans ce genre. Voyant que la jeune femme le regardait, il lui sourit gentiment. Il se passa ensuite la main dans les cheveux pour les enlever de devant ses yeux, gênant sa vision. Tout doucement, le soleil s’élevait dans le ciel. On voyait maintenant sa couleur jaune or. Les yeux pétillants, Cameron se tourna vers la jeune femme.

- Tu vis ici depuis combien de temps ? Lui demanda t’il pour rompre le silence.

[ Désolée pour le retard, à chaque fois que j'esseyais de répondre, le forum beugeait ... J'espère que cette longue réponse me fera pardonnée. ]

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Assit sur sa cape qui faisait office de couverture, Cameron contemplait la nature qui s’éveillait petit à petit sous ses yeux. Le calme du lieu fut soudain rompu par plusieurs chants ou cris d’animaux comme si on avait allumé la radio. On pouvait apercevoir plusieurs mouvements dans le bois environnant. Les rayons du soleil vinrent éclairer doucement le visage du jeune homme qui ferma les yeux, profitant du moment. Le vent qui n’avait cessé toute la nuit, diminua lentement d’intensité mais poursuivit tout de même sa course. Une belle journée en perspective. Enfin après plusieurs minutes de silence reposant, Kazuki prit la parole soudainement. Cameron qui avait presque oublié sa présence ouvrit les yeux avec un léger sursaut, et il en fut honteux. Pour cacher sa gène, il se racla doucement la gorge. Donc cette belle demoiselle vivait ici depuis à peine un an. Le jeune homme se sentit soudainement mieux, comme si le simple fait de savoir qu’une autre personne vivait ici depuis peu, le réconfortait. Un léger sourire se dessina sur son visage et il regarda la jeune élève avec intensité de ses yeux gris profonds.

- Ok, dit il tout simplement.

Puis il se remit à observer les alentours. Un lapin plutôt petit s’approcha craintivement du lac qui avait dégelé depuis peu grâce à la hausse de température. L’animal avait un pelage roux, et de loin Cameron le prit tout d’abord pour un écureuil. Mais en l’observant mieux, il aperçut les deux grandes oreilles du rongeur. Celui-ci baissa la tête après avoir regardé attentivement autour de lui pour voir si il n’y avait aucun danger et but une gorgée de l’eau glacée. Cette image si belle, fit de nouveau sombrer le jeune homme. Il baissa lui aussi la tête, de nouveau dans ses souvenirs morfonds.

« Il était dans le petit pré, derrière sa maison. Annabelle venait tout juste d’avoir 5 ans, Cameron en avait donc 9. C’était une belle journée d’été, et les deux enfants avaient décidé de sortir leur lapin nommé Citrouille, à cause de son pelage couleur carotte. Ils étaient assis en cercle sur l’herbe douce, leur lapin gambadait joyeusement. Les deux frère et sœur, rigolaient et s’amusaient comme de petits fous. Mais malheureusement, leur père arriva d’un pas titubant, une bouteille de whisky à la main, déjà bien entamée. Il leva les bras bien haut et dit d’une voix saoule :
- Les enfants, rentrés tout de suite à la maison ! Les extraterrestres attaquent !
Puis il se mit à rire de toute ses forces. Il ressemblait plus à un fou avec ses cheveux en bataille, son regard vide et ses gestes flous. L’homme s’approcha encore du groupe, puis voyant le lapin, se remit à parler d’une voix forte, montrant l’animal du doit :
- Eh, c’est quoi c’te chose ? C’est pas beau ! Je veux pas de ça chez moi !
Il leva le bras où il tenait la bouteille et la lança sur le pauvre lapin qui mourut sur le coup. Cameron horrifié regarda alternativement son père et Citrouille, son ami. Soudain un cris déchira le silence. C’était Annabelle. La pauvre petite regardait l’animal mort, les yeux remplient de larmes. Ne sachant quoi faire, le petit garçon prit sa sœur par les épaules et l’emmena à l’intérieur. Leur père resta là, regardant surpris ses enfants rentrer.
- Bah quoi ? Qu’est-ce qu’ils ont ces gamins à pleurer comme ça ? Dit-il avant de regarder la lapin ainsi que la bouteille. Et puis, c’est du gâchis …Un si bon whisky …
Il rentra lui aussi, en chantant une chanson de mauvais goût. Le soir même, Cameron et sa sœur vinrent enterrer leur lapin. De nombreuses larmes coulèrent ce jour-ci. »

Ce souvenir triste refit surface dans l’esprit du jeune homme quand il vit le lapin sauvage qui ressemblait beaucoup à Citrouille. Rassasié, celui-ci releva la tête et partit calmement vers la lisière de la forêt. Cameron le perdu de vu lorsqu’il passa derrière un buisson épineux. Encore une fois, Kazuki prit la parole, ce qui fit relever brusquement la tête au jeune élève. La jeune femme le sermonna gentiment. Il avait comprit le message. Mais c’était si dur de sourire dans ces moments de tristesse… Il fit tout de même un effort et réussit à afficher un sourire faux qui se changea en une grimace. Cameron s’excusa du regard, puis refit une nouvelle tentative qui finie elle aussi en échec. Peu fier, le jeune homme regarda Kazuki droit dans les yeux, et attendit sa réaction.

[ Voila, une longue réponse. Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, mais je suis en pleine révisions pour le brevet ... ^^ ]

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Extrêmement surpris par la réaction de Kazuki, Cameron la regardait avec des yeux ronds, ne sachant quoi faire. Puis la jeune femme se mit à s’excuser. L’élève de pouvait accepter cela. Voir une si belle femme pleurer pour son propre chagrin. C’est alors qu’une honte immense grandit en lui. Ce qu’éprouvait en ce moment Kazuki, était tout simplement de la pitié. Il eu un moment de fureur contre lui même, se maudissant de tout les noms. Il détestait que quelqu’un est du chagrin pour lui, mais encore plus de la pitié. Il secoua la tête furieux, puis il regarda la jeune femme avec un regard doux. Et doucement, il s’approcha d’elle et l‘enlaça doucement et tendrement. Ne pouvant en supporter plus, Cameron avait agit sans réfléchir. Tout ce qui comptait à ses yeux pour le moment c’était de réconforter la jeune femme par tout les moyens possible. Étrangement quant il prit Kazuki dans les bras, son cœur cessa de battre un moment puis reprit sa course, follement. Les cheveux magnifique de la jeune femme lui caressaient la joue. Il sentait sa peau extrêmement douce contre la sienne. Il sentait son souffle chaud qui venait lui réchauffer l’oreille. Et avec tristesse, il sentait qu’elle continuait de pleurer, se contrôlant avec peine. Cameron la serra un peu plus contre lui. Un frisson le parcourut. Ce n’était pas un frisson de peur ou de froid, non, c’était un frisson de bonheur…

Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes. Le soleil se levait petit à petit, ses rayons venaient annoncer le début de la journée. Le vent se réchauffait doucement, mais continuait de souffler fortement. Enfin, Cameron se décida à lâcher la jeune femme alors qu’elle c‘était arrêtée de pleurer depuis quelques minutes déjà. Il regarda Kazuki, puis voyant son regard de remerciement, il haussa les épaules, les joues légèrement rosées, puis regarda le lac, modestement. En son fort intérieur, le jeune homme lutait pour ne pas partir à toute jambes loin de la jeune femme. Ce n’était pas contre elle, non, bien sur que non. C’était contre lui. Il s’avait se qui était entrain de s’installé en lui, et il commençait à en avoir peur. Il venait tout juste d’arriver, et cela faisait même pas une journée qu’il connaissait la jeune femme, et il ressentait déjà ce sentiment qu’il n’avait éprouvé qu’une fois dans sa vie.

Jetant un coup d’œil de coté à Kazuki, il ne put s’empêcher de la contempler un moment. Son regard gris parcourait tout son visage, tout son corps avec cette intense admiration et une pointe d‘envie. Ses cheveux ondulés, blond et soyeux, son regard pétillant, sa peau douce et blanche. Au moment où ses yeux tombèrent sur la poitrine de la jeune femme, ses joues prirent une teinte rougeâtre. Sa poitrine était parfaite, comme tout le reste de son corps ainsi que ses ailes. En faite, Kazuki était parfaite. Il n’avait aucune chance avec elle. Et puis sûrement avait elle déjà quelqu’un dans sa vie, plus fiable, gentil et joyeux que lui … Il soupira puis voyant que la jeune femme l’avait surpris, il tourna son regard aussi rapidement qu'il le put, honteux.

Après un moment, Cameron se coucha sur la couverture de fortune et s’y allongea de tout son long. Il regarda le ciel bleu clair qui était parsemé de plusieurs petits nuages ce jour si. Un oiseau rouge et jaune fendit le ciel. Un autre plus gros, marron et blanc planait loin au dessus des élèves. Le jeune homme ferma les yeux, écoutant les bruits de la nature. Celui de l’eau s’écoulant juste à quelques centimètres de lui était très reposant. Un criquet émit son cri qu’on pouvait distinguer sans peine. Le jeune homme resta là, profitant du moment présent.

[ Héhé, j'avais de l'inspiration ! ^^ J'espère que le texte t'as plu ! ]

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