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 .:: Les Olympiens : Chapitres I ::.

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AuteurMessage
Morgan Herasme
Directrice d'Edengrade
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Morgan Herasme


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MessageSujet: .:: Les Olympiens : Chapitres I ::.   .:: Les Olympiens : Chapitres I ::. EmptyLun 17 Avr - 14:04

Tout commença un jour d’été sur Terre, ou sur ce qu’il en restait. Une journée comme les autres si ce n’est ce malaise qui me hantait.


Jeudi 15 juillet 2062


6h30


Je me réveillais très tôt ce matin la. Le soleil, filtré par l’atmosphère artificiel, pénétrait dans mon bureau par la fenêtre grande ouverte. Je ne me posais même plus la question de ce que je faisais ici. Encore une nuit à me traîner de bar en bar. Malgré ça, je ne ressentais même pas le plaisir de la gueule de bois … satané corps biotechnologiquement amélioré…. même plus besoin de se raser. Progrès médical majeur…. Tu parles !!! Depuis cette stupide invention, le taux de mortalité est quasiment nul et celui de la natalité n’est pas beaucoup plus élevé.
Comme je le disais, la journée commencait plutôt normalement. Je pris un café en songeant au boulot de la journée, c'est-à-dire pas grand-chose. Faut dire qu’à cette époque « flic » n’avait plus grand sens, on n’aurait pu me comparer à un détective privé du vingtième siècle, et en plus les crimes se faisaient rares. Les naissances étaient toutes contrôlées depuis peu et les pulsions agressives de chaque enfant étaient inhibées. Heureusement tous ceux nés il y a dix ans étaient normaux, ça me laissait du boulot.
La journée était radieuse, pas d’appel, aucune visite. Apres deux heures à attendre le moindre petit travail, je me décidais à sortir.


Monumentale erreur !!!


Assis dans un coin obscur d’un bar, je vis une personne assez singulière. Un homme en imper noir entra (oui je sais vous allez me dire : quel cliché ! Ouais je sais mais j’y peux rien moi !).
Il était petit, dans les 1 mètre 60, avait les cheveux très courts et un visage étrange : de petits yeux enfoncés dans leurs orbites cachés par des lunettes, un nez aquilin et un menton carré, trop fort. Il était d’une pâleur quasi cadavérique.
L’homme scruta la salle, me vit et, bien entendu, s’approcha.
- Vous êtes Gidéon Hetfield ? me demanda-t-il.
- Ca dépend, qu’est ce que vous lui voulez ? (J’adorais sortir cette réplique que j’avais piquée dans un vieux polar.)
- J’ai une affaire délicate à vous proposer.
- Continuez.
- Voilà, je me nomme John Dionysos et je fais partie d’un…comment dire…d’un cercle d’ami qui…
- Le Cercle des Olympiens, c’est ça ?
- Je …comment connaissez-vous notre existence ?
- J’ai rencontré, il y a quelque temps, un certain Harry Phobos, dit Effroi je crois. Cette p’tite frappe essayait de vous échapper et il m’a demandé de le faire disparaître, ce que j’ai fait après qu’il m’ait parlé de vous et de votre Cercle. Mais je vous rassure, il ne m’a décrit votre organisation que très succinctement.

Bien maintenant que les présentations sont faites, que me voulez-vous ?
- J’ai besoin de votre aide pour une affaire urgente.
- Mais encore ?
- Notre organisation consiste en un regroupement de toutes les familles les plus puissantes au monde depuis l’Antiquité. Au cours des siècles le Cercle a su se renouveler, évoluer et se diversifier. Or, avec cette diversification, les familles spécialisées dans des affaires…disons obscures se sont fait beaucoup d’ennemi. De nombreuses organisations criminelles nous sont hostiles. Nous avons toujours réussi à repousser leurs attaques sans trop de dégâts. Malheureusement la donne a aujourd’hui changé. Un inconnu assassine nos frères, et nous n’avons aucune idée de son ou de leur identité.
- Vous voulez donc que je découvre qui il est ?
- Oui, c’est ça.
- Bien, j’aurai juste une dernière question.
- Oui ?
- Vous êtes venu avec quelqu’un ?
- Non, pourquoi ?
- Un homme est entré quelques secondes après vous. Je ne lui ai pas prêté attention avant, mais ça fait cinq minutes qu’il nous fixe. Vous reconnaissez la marque qu’il a sur la main ?
- Mais comment avez-vous pu la voir ? Il est assis à une dizaine de mètres dans un coin sombre.
- J’ai de très bons yeux. Sa marque est une sorte de T et de C qui s’entrecroisent.
- Non ça ne me dit rien.
- Bon très bien, je vais sortir et vous me suivrez deux, trois minutes après. On se retrouve dans la ruelle sur le coté du bar. Si c’est moi qu’il suit vous restez ici et vous attendez que je vous fasse signe. Compris ?
- Oui.
- Surtout ne faites rien d’irréfléchi, Dionysos, je veux rester discret. Je ne tiens à ce que ces emmerdeurs de miliciens androïdes débarquent.


Je me levai et sortis. En passant, je regardais furtivement le type. C’était pas un pro, ça se voyait au premier coup d’œil. J’aurais pensé à un larbin engagé pour l’occasion s’il n’y avait pas eu ce tatouage. Ca m’intriguait pas mal.
Mais bon pour le moment, il fallait que je l’attrape sans trop le casser.
Je passais la porte et me retrouvais dans la rue baignée de soleil. J’attendis quelques instants. Il était sorti. Et il essayait de passer inaperçu, mais c’était pas gagné. Faut dire que quand on fait deux mètres quinze, et qu’on a une cicatrice sur tout le crâne, c’est pas évident.
Je le regardais du coin de l’oeil et me décidais à bouger. Il me suivit jusqu’à la ruelle et il fut assez surpris quand mon poing s’écrasa sur son visage. Il tomba sur les genoux en se tenant le nez qui inondait ses vêtements de sang.
- Alors, mon gars, on se promène ?
- Je ne … te dirais rien.
- Ah non ? Tu vas m’obliger à être méchant, p’tit gars.
Je sortis un petit couteau imprégné de neurotoxine. Cette petite merveille faisait atrocement souffrir, on avait l’impression que des lames de rasoirs parcouraient tout le réseau sanguin.
Je lui tailladais la joue avec le couteau et…
…il mourut.
Là j’avais un problème! Non, en fait, j’en avais plusieurs.


Primo : La neurotoxine ne tue pas.
Deuzio : La seul piste que j’avais était morte au milieu d’une ruelle sombre ( encore un joli cliché).
Tercio : comment j’allais bien pouvoir expliquer ça aux flics ?




De Arésius De Falk



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